mercredi 2 février 2011

La religion

Peur de la réalité ?

Bon, alors. Dieu, il existe ?
Et d'abord, pourquoi "il" ?
C'est vrai, ça : personne ne s'est mis d'accord. On parle de lui à la troisième personne, mais personne ne l'a vu. Alors les athées sans couilles ne débattent pas plus sur le "pourquoi n'existerait-il pas ?", moi je vais tâcher de répondre à cette question.
Eh bien non, je n'y crois pas. Explications.

Et l'évolution alors ?
On reprend depuis le début : l'Univers, ça commence par une déchirure soudaine de l'Espace d'une violence inimaginable à partir d'un point lumineux, qualifié à tort de "Big Bang". Non, le Big Bang n'est pas une explosion, c'est une expansion ! Personne ne l'a vu, ok, ça pourrait être un Dieu.

Donc Dieu, il n'existe pas ?
Hum, c'est compliqué. Comment l'expliquer sans choquer ?
Les hommes sont apparus, sur Terre (On verra comment, dans un futur proche... !), et puis se sont retrouvés confrontés au feu, au vent, aux catastrophes climatiques en tout genre et même (Si,si)... à la nuit.
Ça peut paraître évident et stupide (Et pourquoi, d'abord ? Non mais !), mais les être humains sont nés ignorants. Ils ont donc essayé d'interpréter tous les évènements naturels qui avaient lieu. L'intelligence humaine s'apparentait certainement alors à une forme d'instinct évolué, tantôt inconsciente, et parfois indispensable à la survie (Cela s'accorde à la pensée, d'ailleurs)

Mais c'était pas ça, la question de départ !
J'y viens justement. A un moment donné de son existence, l'être humain fut contraint par peur, solitude ou pseudo-miracles de se poser la question type "Pourquoi j'existe ?", ou bien tout simplement, confronté à la mort : "Pourquoi on meurt ?"
Vient alors un enchaînement de réflexions qui découlent de l'intelligence humaine, donc du langage qui en est la cause, qui entraîne un bouleversement total de l'intellect individuel, il s'imagine la nature personnifiée par un être : le premier Dieu est né. Les gourous des tribus ancestrales inventaient des histoires la nuit, autour d'un feu de camp (Vive les clichés réalistes !), et les gens incultes autour de lui y ont cru. La tradition s'est perpétrée, et les écrits se sont multipliés (Naissent alors le Coran, et un tas de bouquins similaires), aboutissant alors à une vaste communauté de croyants. (Bon je m'arrête là, on va me prendre pour un athée fanatique, un comble !)

On y reviendra.

Mais pourquoi existe-je ?

Et d'autres questions pseudo-philosophiques.

Mais c'est vrai ça, pourquoi ?
Oh, l'Univers est parti de rien, puis comme par miracle (Dieu ? On en reparlera plus tard) les atomes, puis la matière, et quelque temps plus tard, la Terre. Quelle ellipse ! Des broutilles, plusieurs milliards d'années...
Mais moi, je suis devant un écran d'ordinateur et je tapote, enthousiaste, un clavier plutôt confortable. Pas intéressant tout ça.
Donc j'existe. Du moins, je le pense ! En fait, je vis. Mais existe-je ? Et pour quelle raison ?

La vie, c'est la seule forme d'existence, alors ?
Eh bien on peut le supposer, sans vie : pas de pensée. Pas de pensée : pas d'esprit critique (ce qui n'implique pas le contraire). Et je vis, j'erre sans but quelque part dans un Univers aux frontières inatteignables.

On fait quoi, alors, dans ce brouillard ?
Je me contente de vivre mes jours sur une planète hostile, perdue au milieu d'une des indénombrables galaxies de l'Espace. Au milieu d'êtres humains, d'animaux et d'autres trucs inutiles à l'Univers.
Oui, mais les animaux, eux, ils existent ! Ils vivent, comme moi ! Cependant, ils n'ont pas d'intérêt réel. On les mange, ils se dévorent entre eux, et parfois sont mignons.
On pourrait mettre quelques millions de mecs dans une ville, sans un arbre et sans bêbêtes, avec un paquet de technologies et de jolies filles, ça leur irait parfaitement.
Voilà pourquoi l'être Humain court à sa perte.
J'ai honte de mon existence. En fait, non, pas vraiment. Plutôt de ma vie.
Je me sens plus "vivant" qu'"heureux", plus "humain" que "garçon".
Et je regarde les autres comme des étrangers, je les observe et je me fond dans la masse, pour comprendre. Je regarde la télévision pour apprendre de cette Terre, pour m'impressionner de tout ce que l'Homme a entrepris. Je suis en proie au vertige et aux angoisses des questions les plus existentielles. Mes nuits se passent de commentaire et mes questions restent sans réponse.

Alors pourquoi exister ?
Mon être n'a pas d'intérêt, mon existence n'apporte rien à celle des autres. Oh, et puis, si je n'avais jamais existé ? La Terre aurait-elle cessé de tourner ? Ai-je actuellement une influence sur l'évolution de la Voie Lactée ? Inconcevable.
Et pourtant.
Non, ce n'est pas une forme d'égocentrisme, chaque atome influe sur quelque chose. Mais ce que j'ai appris des autres, je que j'ai appris aux autres, l'auront-il su sans moi ? Se seraient-ils intéresse à la chose ? Seraient-ils mort ? En fait, c'est assez paradoxal, puisque j'existe. Je ne peux donc en pas émettre l'hypothèse inverse !
Tous les êtres sensés et curieux se sont un jour demandé de quoi sont ou étaient-ils fait, à quoi servent ou servaient-ils. Le premier élément de réponse réside en la définition même de l'existence : l'existence définie par son essence, et c'est cette notion d'"essence" qui exprime le mieux l'existence. L'existence est apparentée à l'être. Exister, c'est être. Tout ce qui est existe.
Tout ce que je ressens exister "est".

Je suis, donc tu es ?
Peut-être bien. J'existe certainement sans raison, mais je vois les autres vivre sans me voir, ils existent mais ignorent mon existence. La majorité des êtres humains ne me connaissent et ne connaîtront pas.
Est-ce une preuve assez solide de l'inutilité de ma vie ?

Pourquoi n'existerions-nous pas ?
Un concours exceptionnel de circonstances et de hasard nous a permis d'évoluer en ce sens. Aujourd'hui comme demain, nous sommes humains, vivants et conscients de nos êtres respectifs. La vie ne nous est pas due pour autant. Il a fallu du temps, du courage et des morts pour parvenir aux découvertes actuelles, aux inventions et aux connaissances humaines. Nos ouvrages sont d'une richesse inégalable, autant de réflexion que de passion pour une curiosité commune sur l'origine et le destin de notre existence. J'ai lu, j'ai vu, beaucoup imaginé et me suis souvent perdu dans ces pensées futiles d'horizons si lointains. Alors pourquoi j'existe ? Je lève les yeux au ciel, contemple les étoiles. Me vient alors une pensée singulière : les étoiles sont loin, je les observe. Que suis-je dans l'Univers ? Maintenant que j'existe, j'aimerais savoir pourquoi, et comment l'espèce humaine en arrive là.

Nous sommes vivants, mais inutiles... ?
Rien en soit ne peut être comparé à la curiosité et à l'imagination d'un être humain quel qu'il soit. Certains seront toujours en droit d'affirmer que le destin est prédestiné, d'autres personnes plus réalistes et raisonnables y verront une forme de refus de la réalité ou une volonté d'isolement. La religion a énormément freiné les avancées scientifiques, et j'en viens à penser que l'être humain serait autrement plus évolué si la religion n'avait jamais existé (J'y reviendrai). Alors les êtres humains, au fond, sont inutiles à l'Espace, mais lorsque l'on regarde ce qu'ils ont réalisé, découvert et appris. L'évolution est fantastique, et c'est bien ce qui amène à ce désir de retour aux sources ! La Vie est utile à l'Homme, l'Homme est inutile à la Vie.

Conclusion !
Quelques êtres humains ont été et d'autres encore sont utiles sur la planète. Mais moi, je pense encore n'être utile qu'à ceux que je connais, auxquels et desquels j'apprends en permanence. Le Web est un cas à part : bien que j'apprenne sur la Toile, j'apprends majoritairement de gens que je connais et ne connaîtrais peut-être pas. Exception faite du Web, je suis en mesure d'affirmer que ma vie est futile.



On y reviendra.